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Alice & Cie

6 septembre 2012

Tomber. Et se relever.

Comme vous pouvez le constater je m'appelle Alice, et bien souvent je m'égare au pays des Merveilles... Il m'est arrivé de tomber. une fois, deux fois, puis une troisième. C'est là que j'ai eu le plus de mal à me relever.Parce que comme tout le monde,...
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14 juillet 2013

Rompre soi-même est si différent que de se faire quitter...

Jenny s'est toujours fait quitter par les hommes. Jusqu'à aujourd'hui.

Cela faisait plusieurs semaines, ou plutôt trois, qu'elle angoissait de ne pas avoir de nouvelles de son petit ami. La plupart du temps, c'était elle qui le sollicitait, et encore, elle se retenait de l'inonder de messages.

Et même la dernière fois uù ils se sont vus, elle n'a pas eu de réponse à sa question: pourquoi tu ne donnes jamais de tes nouvelles?

Elle l'aimait plus que tout au monde, mais son incapacité évidente à communiquer ne serait-ce que le minimum a changé ses sentiments. Pourtant il semblait être, voire être tout court, un homme bien. Vraiment bien. L'idée de n'avoir pas pu ne serait-ce que démarrer une situation amoureuse normalement la perturbe.

Ses mains tremblent. Non, en fait, tout son corps tremble. Il fait bon et pourtant elle a froid et s'est emmitoufflée dans sa robe de chambre. Cela fait bien trois semaines qu'elle envisage de faire ce qu'elle va faire. Et pourtant elle a peur. Mais pour ne pas reculer devant une décision de cette importance -pour elle- elle a le soutien d'un ami sur Skype.

Ça y est, son amoureux est devant sa caméra. Ils ne peuvent pas communiquer à haute voix, mais au moins elle peut le voir. Le clavier d'ordinateur est son moyen pour parler, pour exprimer ce qu'elle ressent. Elle lui expose la situation de son point de vue, ce qui la perturbe, ce qu'elle aurait voulu. Lui accpete sa décision, et lui confie -enfin- les raisons qui l'ont poussé à être resté silencieux, à ne rien lui confier...

Jenny se rend compte que s'il avait su lui parler, elle aurait pu l'aider. Mais dès le début, leur relation était visiblement vouée à l'échec. Juste à cause de ces silences.

En le quittant, elle a renoncé à une part d'elle-même. Celle qui se laisse facilement faire par les sentiments et qui accepte de souffrir en silence.

3 octobre 2012

Nom de Dieu!

Nom de Dieu! Et le chien qui... qui s'enfuit avec ma petite culotte dans la gueule.

A moitié enroulée dans ma serviette, je le poursuis à travers la maison. Je laisse des traces humides partout sur le carrelage.

Arrive le jardin avec sa verte pelouse.

- Bill! je hurle pour appeler mon chien avec son éternel bout de tissu. Rends-moi ma culotte!

Je croise alors le regard gêné de mon voisin, qui semble voir pour la première fois une femme déambuler nue avec une serviette enroulée autour du corps en pleine nature et au vu et au su de tous... Ce qui doit être vrai concernant la sortie en pleine nature.

- Bill!

Cette fois je m'immobilise au milieu de mon jardin, les pieds dans l'herbe tendre.

Je le vois revenir vers moi, tranquillement, comme si de rien n'était. Du coin de l'oeil j'aperçois trois passants qui se sont déjà arrêtés pour contempler la scène.

Obéissant -pour une fois- Bill dépose ma culotte dans l'herbe. Bref, j'ai pu récupérer cette satanée culotte.

1 octobre 2012

... Et un téléphone!

- Nous autres, le dinosaures, sommes doués de parole et de télépathie. Tu sembles oublier que tu en es responsable, me reproche le diplodocus.

- Est-ce un crime? Je me désole. Je débarque dans un lieu totalement fantaisiste et on me déclare qu'il relève de mon propre imaginaire! Je suis surtout totalement perdue, oui!

Les diplodocus se regardent entre eux. J'ai du mal à m'y faire. Toutes les fois où j'en ai vu, c'était des modélisations en images de synthèse, dans des films documentaires ou d'animation... Pas sous mes yeux, évoluant comme si de rien n'était.

Je suis loin d'être au bout de mes peines lorsque l'un d'eux décroche un téléphone à fil et compose un numéro à l'ancienne! Un téléphone noir de surcroît, comme dans la bande-dessinée Gaston Lagaffe...

- Allo l'accueil, ici René. Notre Mère est parmi nous mais semble perdue dans son propre univers.

- Qu'est-ce que...

Un diplodocus qui s'appelle René. Ben voyons. Tout cela me ressemble bien!

Qui téléphone sur un vieux modèle, voilà autre chose.

- Vous savez tricoter aussi? Je leur lance, curieuse.

Au lieu d'une réponse verbale, l'un d'eux s'assoit sur ses deux pattes postérieures, attrape deux aiguilles à tricoter et un début de tricot qui étaient posés dans l'herbe, et se met à l'oeuvre.

Je me contente de rester bouche bée jusqu'à ce que je sente un filet de bave couler le long de mon menton. Les diplodocus se mettent alors à rire gorge déployée.

29 septembre 2012

Un... Deux... Trois dodos!

La soucoupe volante a beau être occupée par un nid de dodos, on n'y trouve pas le mondre ordinateur ou contrôles du vaisseau. Cela donne l'impression que les dodos ont tout enlevé pour s'y installer.

Je ne peux m'empêcher de demander au hérisson:

- Mais où sont les ordinateurs?

- Ils sont dissimulés. Toi seule sait où ils sont.

- Mais...

- N'oublie pas où tu te trouves, soupire-t-il.

Délaissant mon camarade, je sors du vaisseau pour rejoindre les dinosaures. Totalement inocemment, je leur pose la même question.

Je me trouve bête. Comment des dinosaures peuvent-ils capter ce que je leur dis?

- Nous sommes capables de parole! s'exclame un diplodocus, me faisant bondir sur place.

- Qu... Qu... Quoi?! je réagis.

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26 septembre 2012

Réveil douloureux

Je sens cette petite larme au coin de mon oeil.

" Parce que maintenant je pleure en dormant?"

Alors que j'essaie de remonter la couverture, je tombe du lit brutalement.

- Ouch!

Mes pauvres fesses! Elles ont pris un sacré coup.

Les yeux mis clos, j'essaye de me repérer dans le noir; je m'aggripe à ma couverture qui me tombe entièrement dessus.

" La prochaine fois, je dormirai par terre... Comme ça je ne pourrai pas tomber plus bas!"

Péniblement, un de mes bras émerge de la couverture, puis les deux. Mon buste n'est pas décidé à se relever. Encore fatiguée, je me rendors par terre, ensevelie sous la couverture.

 

 

Quand les rayons du soleil frappent l'intérieur de l'appartement, Je me réveille parfaitement, avec la nette impression d'avoir dormi par terre assez longtemps pour avoir mal au dos... Ma tête sort de l'amas de couverture, les cheveux en pétard et mon visage avec un teint de papier mâché.

Je me lève, titubante de fatigue et le coccyx douloureux, pour faire un rapide examen devant la glace: ma tête habituelle au réveil. Rien d'anormal en somme. Et lorsque la sonnette retentit, ma tête se met  à bourdonner dangereusement...

25 septembre 2012

Je rêve...

Je rêve que je suis dans une pièce blanche nue. Rien autour de moi, pas même une fissure ou une jointure de carrelage.

Je commence par me demander où je suis. Dans un nuage? Non, le sol et les murs sont bien trop durs. Coincée dans l'espace-temps? Peut-être... Perdue au milieu de nulle part? Il y a de fortes chances.

J'essaye de me remémorer ce qui s'est passéavant que je ne me retrouve ici. Mais ma mémoire est nue aussi: pas le moindre souvenir.

Je m'allonge sur le sol pour regarder le plafond: blanc lui aussi. Tout est trop blanc, je crains presque de devenir aveugle. Je sens mes lunettes sur mon nez; ou du moins j'en ai l'impression, parce qu'elles n'y sont pas.

Je suis habillée, mais je n'ai pas mes lunettes, ce qui n'est pas logique, étant donné que je suis myope en temps normal. Mais étant myope... je ne vois les détails dess choses de loin. Décidée, j'explore la pièce en regardant de près et en touchant chaque parcelle de mur; tout paraît lisse. Mais est-ce parce que j'en ai décidé ainsi?

Aussitôt je vois le sol près de moi qui se déforme, formant une spirale; symbole de la créativité.

- Qui est là? Je demande, suspicieuse.

- Ta conscience.

Me voilà bien avancée. Je serais donc enfermée dans ma propre conscience? Eh bien, il ne me reste qu'à en sortir, et en utilisant la solution qu'elle me donne en plus! Imaginer...

Je visualise une porte... non, trop simple et trop basique. Un rideau qui me séparerait du monde réel; un beau rideau rouge comme dans les théâtres! Il apparaît en face de moi, et je pousse une partie d'un geste timide; le vide s'offre à moi, mais une paroi couleur chair me permet de m'agripper.

J'échappe finalement de la salle blanche, silencieuse, glissant aisément de l'intérieur vers l'extérieur, comme une goutte d'eau.

 

 

Je m'éveille en sursaut. Je me surprend à sentir une petite larme au coin de l'oeil.

 

24 septembre 2012

Et une semaine dans les pattes pour....

Une semaine dans les pattes pour mettre fin à ce bric-à-brac qu'était devenu mon appartement après la venue d'un nouveau locataire.

Après des poubelles remplies (pour bien plusieurs kilos), un mini vide-grenier pour vider le stock et un nettoyage et un rangement intégral, je me sens enfin de nouveau chez moi. Et dans le fond, ce qui ne me surprend pas dans l'histoire, c'est que la concierge, lors de mon mini vide-grenier, a cherché à s'attirer tout le mérite de mes ventes. Je n'ai rien dit jusqu'à ce qu'elle demande une part de la recette; là je l'ai envoyée ballader, parce que non seulement elle n'a pas levé le petit doigt, mais qu'en plus elle n'a pas non plus aidé à installer le stand.

J'ai fait une heureuse en tout cas: une mère dont la fille souhaitait un avion de Barbie. Quand elle a vu l'état de la carlingue, elle a flashé et l'a pris directement. 

La concierge boude, mais quelque part c'est bien fait pour elle: à mentir et à se foutre de la gueule des gens, il y a des limites. Et son petit jeu ne marchera pas avec moi.

Bref, enfin libérée de la charge titanesque qui m'était incombée et dont j'ai su venir à bout grâce aussi à l'aide de ma mère, je regarde les dessins animés. Je peux dire adieu aux amoncellements. Adieu à l'enfer qu'était devenu l'appartement. Enfin.

Quelqu'un frappe. Je me lève lascivement et me dirige vers la porte d'un pas lourd.

Qu'elle n'est pas ma surprise de découvrir Bertrand!

- Qu'est-ce que tu fiches là? Je lui demande, à moitié endormie.

- Je viens me faire pardonner, me déclare-t-il. Mais visiblement je te dérange...

- C'est juste le contrecoup d'une semaine chargée, je le rassure.

Sauf que j'aperçois du coin de l'oeil Victor qui émerge des escaliers. "Eh merde!"

- Ca ne va pas? me questionne à nouveau Bertrand.

- Moyen, je commente. Je ne peux pas dire avoir un sommeil du tonnerre ces derniers jours.

- Si tu veux, tu peux revenir chez moi.

Je me glace. Pas d'effroi, non. Mais parce que toute la semaine je me suis donné un mal de chien pour vous-savez-quoi. Et Victor qui s'amène...

- Salut Laura! me lance-t-il d'un air suspicieux en apercevant mon ex.

Je me sens devenir rouge pivoine. Lâchement, je referme ma porte.

23 septembre 2012

Et de une!

Enfin, la salon est dégagé. Ou du moins on peut circuler sans se prendre les pieds dans une corde à sauter ou un avion de Barbie.

Il faut avouer que le locataire précédent avait des goûts spéciaux. A moins qu'il n'ait une fille, ce qui expliquerait la présence de certains objets. Ou un petit garçon... De nos jours, tout est possible.

Bref, fières de nous, ma mère et moi sommes assises confortablement dans le canapé, toujours en aussi bon état malgré l'ancien capharnaüm de la pièce. En tout cas je sais que je vais pouvoir dormir sur quelque chose de confortable. C'est toujours ça.

En face de nous, il n'y a pas de téléviseur, mais trois piles distinctes: les objets bons à jeter, les objets en bon état que je compte garder, et les objets en bon état que je compte donner, ou, au mieux, vendre. Le fait de savoir que le travail dans l'appartement est loin d'être fini m'abat un peu, mais quand je vois ce que j'ai fait avec l'aide de ma mère, je suis satisfaite de nous deux. Seule, je n'aurais pas eu autant de courage. Quoique... au fond une pièce tellement encombrée donne envie de faire soudain le vide. J'aurais sûrement trouvé la motivation pour m'y mettre.

Nous étions tranquille, dans un silence de méditation, lorsque des coups ont retenti contre la porte.

" Encore" je songe.

Je suis tellement épuisée que j'ai la flemme de me lever. Je vois ma mère se relever.

- C'est pour quoi? Demande-t-elle un peu sèchement.

- Je viens voir Laura.

- Et vous êtes qui?

- Elle ne vous a pas parlé de moi?

- Je crois que ces derniers temps elle avait surtout d'autres chats à fouetter, illustre-t-elle en ouvrant largement la porte pour lui montrer l'état de saleté de la pièce.

Je baisse brusquement la tête pour ne pas qu'il me voit.

- Ah.... euh... en effet, bredouille-t-il. Je vois. Dites, vous pourrez lui dire que si... si jamais elle ressent un quelconque manque... elle peut venir me voir?

- Et vous vous appelez?...

- Victor, Victor Hubbenfert.

- Très bien... je lui dirai, réagit ma mère, un peu hésitante. Passez une bonne soirée Victor.

La porte est refermée et la silhouette de ma mère réapparaît à côté de moi.

- Tu aurai pu me prévenir que tu voyais quelqu'un en dehors de ton copain... me reproche-t-elle.

- Maman, je soupire, je le voyais avant de sortir avec Bertrand. Et au passage Bertrand n'est plus mon copain, tu peux le mettre sur la liste de mes ex.

- Ah, excuse-moi, me dit-elle en me prenant dans ses bras. Tu sais, j'ai la nette impression que ce Victor est un peu amoureux de toi.

- Ca fait longtemps que je l'ai oublié, tu sais. Et puis on se voyait juste pour le...

- Ca va, j'ai compris ma chérie, rit ma mère. Je ne te parlerai plus de lui.

22 septembre 2012

Quand faut y aller, faut y aller!

Quelle ne fut pas la surprise de ma mère de me prendre en flagrant déli de rangement intense.

- Mais mon dieu! sont ses premiers mots. Que s'est-il donc passé avec...

- Maman, une autre fois, je lui déclare. Là j'ai besoin d'aide,  si tu vois ce que je veux dire.

Plutôt deux fois qu'une, elle enlève son manteau, retrousse ses manches, et attaque les bibelots avec moi.

- Ils sont tous à toi?...

- Non. C'est le locataire suivant qui a laissé ses affaires.

- Quoi? Mais c'est gonflé!

- Comme tu dis. Mais sans doute moins que la concierge qui a prétendu être débordée...

- Quand je suis passée en bas, elle faisait des mots croisés.

Me retenant de tout commentaire, j'extirpe tous les objets du bric-à-brac pour les placer autour de moi et les trier. Après tout puisque je dois loger ici, ils m'appartiennent désormais.

Une pile de jeux de société? Mais qu'est-ce que j'en aurai à faire? Cela fait des lustres que je ne joue plus à rien! Ah! des disques, voilà qui se révèle être intéressant... Luis Mariano, Green Day, Metallica... voilà qui est varié. Dalida! Ah, quelqu'un qui avait du goût en musique...

- Mais mal élevé, corrige aussitôt ma mère, empêtrée dans une colline de livres.

21 septembre 2012

Sens dessus-dessous

Peintures, peintures? Où êtes-vous?

Ah mon dieu, voilà que je découvre le bordel complet de mon appartement! Plutôt que de peindre, me voilà condamnée à tout ranger pour mieux m'y retrouver.

Dans la cuisine, une colonne de fourmis déambule tout en se dirigeant vers le placard à provisions. Dans la chambre, les vieilles affaires encombrent le placard, le sol, le lit, et ce jusqu'à la fenêtre. La salle de bains? Vraiment sale. Difficile de faire mieux niveau crasse. Le petit salon? Ah ah! Autant en rire: descartons, des bibelots, des dessins en vrac. Je commence à me demander d'où tout cela vient.

Queulqu'un toque à la porte d'entrée. J'y découvre la concierge.

- Comment se fait-il que vous soyiez revenue?

- Oh! je.... j'ai quitté mon copain.

- Pardon... je n'aurais pas dû vous poser la question.

- Vous n'y êtes pour rien, je la rassure. Dites, le bazar était vraiment présent quand je suis partie?

- En réalité... non. Vous aviez laissécet appartement tout à fait correct. Mais visiblement le locataire suivant n'a pas eu cette considération.

- Le locataire suivant? Mais j'avais laissé des affaires!

- Quel genre d'affaires, mademoiselle?

- Des peintures...

- Soit il les a emportées, soit vous allez devoir tout remettre en ordre pour y voir plus clair.

- Vous pourriez m'aider? je lui demande, pleine d'espoir.

- Je suis trop débordée, me sort-elle en guise d'excuse. Je dois aller voir les autres locataires pour voir s'ils n'ont besoin de rien.

Et sur ce, elle sort en refermant la porte, me laissant seule avec cet indescriptible bordel à ranger....

20 septembre 2012

Coeur de verre

Je suis enfin partie de chez lui, y laissant quelques morceaux de coeur brisé.

Il n'a pas cherché à me retenir.

J'ai décidé de ne plus faire aucun jugement à son propos, de m'isoler pour faire le calme en moi.

Je suis partie et déjà j'ai envie de revenir. Or nous ne sommes pas dans une comédie romantique, et de plus je n'ai aucune raison valable de revenir. S'il a décidé de s'améliorer, il m'appellera peut-être. Sinon, il restera seul avec son ego.

C'est fou ce que les gens peuvent changer par amour... Lui, voyant que son égocentrisme me faisait rire, au fil du temps l'a laissé grandir, l'effaçant lui. Et moi... j'ai tout gardé pour moi jusqu'à éclatement -ceci dit comme j'ai presque toujours fait avec les personnes que j'ai le plus aimées.

Non, je n'y retournerai pas. Il ne le mérite pas, et moi non plus. Je me suis assez fait de mal comme ça.

Je redémarre à zéro.

Où sont mes peintures? Ca me détendra...

20 septembre 2012

Don't you...

Ne m'oublie pas. Nous avons vécu tant de choses ensemble! M'oublier c'est renoncer à tout ce bonheur que nous avons vécu! Je t'en prie...

Arrête de te croire sans cesse supérieur! Tu ne vois pas que ça me fait mal? Il y a toi et ton foutu égocentrisme qui me tuent, et pourtant je t'aime! Alors si tu pars, ne m'oublie pas.

Tu te souviens du jour où l'on s'est rencontrés? Tu te parlais à toi-même, et tu m'as remarquée parce que ça me faisait rire. Pourquoi ça a tant changé? Parce que ton égo a pris le pas sur toi? Je crois que oui, mais je crois aussi que tu es capable de changer ton comportement. Car si ton égo compte plus que moi, moi qui t'ai aimé, moi qui ai veillé sur toi? Moi que tu as aimé?

Je t'en prie, regarde-moi au moins dans les yeux.... Mes larmes te font mal, avoue-le. Tu peux te vanter, avec ton égo, d'en être l'auteur. Mais en partant, tu ne pourras t'en prendre que deux fois plus à toi-même. Pourquoi tu ne pleures pas? Tu as donc un coeur de pierre? Oh! Comme je te déteste!

Je m'en vais. Je souffrirai sans doute moins, loin de toi. Et puis après tout tu t'entends mieux avec ton égo qu'avec moi.

Adieu.

18 septembre 2012

I don't want you anymore

I don't need your kind of love

I don't need your kind of trust

I don't want you anymore...

 

Chanson en boucle. Air à peine hip-hop. Voix génialissime de la parfaite Whitney Houston...

La soirée est calme, hormis dans sa chambre, où l'ambiance frôle une atmosphère de discothèque. Les sons rythmés s'enchaînent, laissant peu de place au silence.

Son stylo s'abat sur le bureau en rythme soutenu, souvant celui de la musique. Son esprit est ailleurs, comme fusionné avec la mélodie elle-même.

Son pied bat la mesure.

Sa tête se balance doucement, sans rythme précis.

Elle se fond dans le son. 

Elle n'existe plus.

17 septembre 2012

Le feu sacré.... brûle mon coeur

Le feu sacré, l'emporte ailleurs...

Cette chanson que je me repasse en boucle... Oh mon dieu est elle horrible.

Comment puis-je être capable d'écouter une musique sans aucune originalité pendant des heures?

J'éteins mon lecteur de disques, je m'allonge sur mon lit, dans l'intention de me reposer.

Je me réveille: 1h du matin. Mon dieu! j'ai des devoirs à finir! Je me précipite sur mes affaires, me rappelant que tous les autres membres de ma famille sont en train de dormir à cette heure-là.

Génial... J'essaye de me concentrer sur l'énoncé, mais je dois avouer que ça m'endort.

Je rédige vite fait un paragraphe, je mets mon réveil, et cette fois je m'installe confortablement dans mon lit pour dormir.

 

 

J'arrive à temps en cours. Je suis très fatiguée, mais je suis satisfaite d'avoir fait ce foutu devoir à la con.

- Tu as fait le devoir de couleur?! me lance la déléguée, étonnée. Mais personne l'a fait!

- Mais je m'en fous que personne l'ait fait, c'est pas mon problème, je grommelle.

- Tu pourrai me passer ta copie pour que je...

- Non, je lui réponds sèchement.

Dépitée, elle va voir si quelqu'un d'autre que moi l'a fait.

Malgré mon attitude d'"intello", je ne laisserai personne profiter de mon travail. Je me suis donné assez de mal comme ça pour m'y mettre et le faire au final. Qu'elle aille se chercher une autre bonne poire. C'est vrai quoi: j'ai déjà partagé tous mes cours de français sous prétexte que personne n'avait pris des notes!

 

C'est fou ce que ça peut être casse-pieds d'être étudiant...

16 septembre 2012

Nelly est là....

J'évite les radios.

Dans le fond, j'ai la très nette impression qu'elles polluent mon esprit pour me faire acheter les foutues musiques qu'elles passent en boucle.

Mais j'ai lâché prise, et je ne les écoute plus. J'ai souvent l'impression d'être en vacances d'ailleurs: car pas de radio signifie aussi pas de publicité débile... Qui encombre elle aussi le cerveau.

Car éteindre le poste est certes une solution radicale, mais ça aide à couper les ponts avec de la musique soit-disant de grand public!

" NRJ c'est trop de la balle! Pourquoi t'écoutes pas?"

J'ai essayé. Par curiosité, très honnêtement. Mais jamais, au grand jamais, que ce soit sur le court ou le long terme, jamais je n'ai supporté. De une à cause des voix énervantes des animateurs (certes c'est une radio vivante et faite pour les jeunes, mais enfin bon... après les cours, quand on veut réellement se détendre, c'est absolument impossible), de deux les chansons elles-mêmes! Certes il y a pelin de nouveautés, mais au bout de plusieurs heures d'écoute on est noyé dans l'électro... Pas de quoi se réjouir pour quelqu'un comme moi en quête d'éternelle originalité!

Alors j'écoute, je sélectionne, je partage, je reçois. Et c'est finalement plus intéressant. Et moins bourrage de crâne.

Si vous voulez vivre l'esprit libre, il faut se couper de la radio et de la télé; sinon on se contente de répéter ce qu'on a nous-même entendu sans avoir vraiment réfléchi à ce que cela veut vraiment dire.

15 septembre 2012

Don't panic

"Mesdames, messieurs! Je vous en prie, gardez votre calme; le personnel s'occupe de tout."

Le paquebot s'incline légèrement vers babord, suffisamment pour faire crier tout le monde de terreur. Mais étrangement, les gens ont trop peur pour bouger.

"Voilà enfin une réaction normale lors d'une catastrophe" commente pour lui-même le capitaine, qui adore se mettre sous la dent un bon film catastrophe de temps en temps.

Mais celui qu'il a vu le plus souvent, c'est "Titanic". Non pas à cause de l'intrigue amoureuse qui fait pleurer dans les chaumières, mais au nom d'études personnelles qu'il a décidé d'appeler: "Etude des comportements humains dès lors qu'une catastrophe se produit". Et il peut déjà affirmer que dans tous les films qu'il a pu voir, rien ne correspond à la réalité.

Il peut déjà affirmer que les héros à la Spirou ou à la Tintin n'existent pas; tous les hommes sont trop figés par la peur pour oser garder la tête froide, sauf lorsqu'il s'agit de quelqu'un qui a des responsabilités et qui décide de les assumer jusqu'au bout, quelqu'en soit le prix.

Ensuite, l'histoire des gens qui courent dans tous les sens... Juste une légende pour donner un angle dramatique à un film. Il se passe toujours le contraire: personne n'est capable de prendre une décision, sauf une personne qui a déjà connu une catastrophe -ou qui a des responsabilités.

Le bateau s'incline un peu plus. Les enfants s'accrochent un peu plus à leur mère.

- Les femmes et les enfants d'abord! hurle un homme qui a décidé de prendre les choses en main.

- Non mais dites, lui crie le capitaine en retour. Vous vous croyez dans un film?

- Mais il se passe la même chose que dans Titanic!

- Arrêtez de vous foutre de ma gueule et montez dans un cannot de sauvetage. Ne faites pas l'enfant.

- Mais c'est toujours les femmes...

- TOUT LE MONDE, sans exception, s'égosille le capitaine. Dans les cannots! Il y en a largement assez pour tout le monde! 

- Mais...

- Gardez votre machisme pour vous, monsieur. Parce que la théorie des femmes et des enfants d'abord, c'est bien joli, mais ça ne sert à rien; s'il n'y a plus d'hommes après pour concevoir les gosses, hein? C'est bien ce qui s'est produit après la Grande Guerre, mon bonhomme.

- Mais...

- Trouvez-moi un autre argument au lieu de jouer au héros et grimpez dans un canot.

Tous les voyageurs les ont regardés argumenter, surtout le capitaine, leur faisant momentanément oublier que le paquebot sur lequel ils étaient faisait naufrage.

C'est dans un calme assez serein, malgré quelques enfants encore terrorrisés par la grosse voix du capitaine, que tout le monde rejoignit les cannots, enfin.

 

 

Quelle ne fut pas la surprise du capitaine, dans les jours qui suivirent, de trouver en gros titre dans les journaux: "Mieux que Titanic, le héros qui a ramené tout le monde en vie", accompagné de la photo du gars qu'il avait dû calmer sur son propre bateau.

- Mais quel couillon! Et ces cons de journalistes qui le croient...

14 septembre 2012

Et elle grandit telle une fleur...

Vous allez me dire, " Encore une qui fait référence à Alice au Pays des Merveilles"...

Ce post sera un peu un récapitulatif de tout ce qui a pu, de près ou de loin, s'inspirer du célèbre roman de Lewis Caroll.

Pour ne pas commencer, le dessin animé produit par Walt Disney. Comme vous le savez, je porte le prénom de l'héroïne, et en plus je suis curieuse de nature. Du coup j'ai lu le bouquin (trois fois au total, sans compter ma tentative avec la version bilingue), l'origine de toutes les variantes possibles, surtout en terme de dessins animés et de films.

Déjà, comme je le disais plus haut, Walt Disney qui en omettant certains passages du livre, retranscrit l'essentiel du roman: le merveilleux.

Je n'ose pas compter les films qui reprennent le conte (maintenant Blanche-Neige est sur le tapis rouge à son tour). Cependant en ce qui concerne la littérature, de très nombreux illustrateurs (et je n'exagère pas) ont repris le personnage d'Alice, que ce soit de manière plus légère jusqu'à tourner dans le glauque et le gothique.

En réalité, si vous faites bien attention, c'est par cette histoire (surtout par les personnages), qu'ils parviennent à définir leur style graphique.

Après le roman, le dessin animé, les films, les illustrations, il fallait le jeu vidéo. Puis le fameux film de Tim Burton.

Récemment, je suis tombée sur un film d'animation japonais, intitulé "Le roi des Ronces". Ce film reprend à première vue le conte de la Belle au Bois Dormant. Or... Le système informatique de la base de cryogénisation de l'histoire est nommé A.L.I.C.E... avouez que la coincidence n'est pas fortuite! Par la suite, on apprend que le nom du système est celui à la base d'une petite fille nommée elle-même Alice, et dotée d'une imagination capable de la faire résister à Medousa, virus aux effets aussi dévastateurs que la peste au Moyen-Age (le lien vers le film sera mis plus bas).

Cette chère Alice (peu importe la forme qu'elle prend) fait à présent partie de l'imaginaire collectif inconscient.

Car même moi, qui me documente sur plein d'artistes différents ( tels que Dali par exemple), je me suis retrouvée l'année dernière à rendre ou à présenter des projets artistiques qui de près ou de loin, faisaient bel et bien référence à l'oeuvre génialissime de Lewis Caroll.

Lien vers le film "Le roi des Ronces": http://streaming-az.com/le-roi-des-ronces-2-4496.html

 

13 septembre 2012

Hey, je sais...

15 ans.

On croit tout savoir, on croit pouvoir tout surmonter.

On se place sur un piédestal.

On prend les adultes de haut.

On tend à s'affirmer quitte à effacer les autres.

 

19 ans.

On sait déjà plus de choses qu'à 15 ans. On sait ce que l'on vaut, et ce n'est parfois pas très glorieux mais on fait avec. 

On place les autres sur un piédestal. Par contre on ne supporte pas d'être pris de haut. On cherche un pied d'égalité.

On sait que les adultes ont beaucoup à nous apprendre, et on les écoute discuter, même parfois de sujets dont on ne comprend rien (comme la politique...). Notre but est de comprendre les choses qui nous entourent.

Nous savons qui nous sommes, donc nous ne ressentons pas le besoin de nous affirmer (sauf si on est exubérant et que ça nous donne confiance en nous). Nous ne supportons pas les gens qui effacent les autres pour leur propre profit.

On veut vivre des expériences illicites, ou pas (si on a écouté les adultes).

On veut devenir adultes, et le chemin est encore long, même si la voie est toute tracée maintenant qu'elle a été trouvée.

 

 

Futur.

On s'imagine en accord avec notre personnalité et nos principes.

On a des opinions, et des arguments pour les défendre.

On vit, et c'est tout.

12 septembre 2012

Tu oublies...

Tu oublies toutes ces années... Passées près de moi. Toutes ces années où nous étions heureux.

Tu ne te souviens pas? Pourtant tu étais le premier à dire que tout ça te rendait heureux.

Tu oublies tous ces bons moments. Tu ne retiens donc que le mauvais? La moindre erreur tu me la rappelles sans cesse, et tu ne tiens pas compte du chemin parcouru. Car personne n'a dit que c'était facile d'aimer. Avec l'être aimé, on affronte à deux des problèmes qu'on aurait jamais eus seul.

Tu oublies combien nous nous sommes donné mutuellement, que ce soit comme plaisir ou non. Faut-il que je te dégoûte pour que tu m'ignore? Mais qu'ai-je donc fait?

Rien, et pourtant tu oublies encore combien nous nous donnions l'un à l'autre. Comme ça nous émoustillait, et comme ça nous a réconciliés à plusieurs reprises.

Tu oublies que tu t'es engagé. J'avais confiance en toi. Pourquoi a-t-il fallu que tu ailles voir ailleurs? Pourquoi cette fille? Je ne te satisfaisais donc pas?

Tu as toujours accepté ma personne entière, sans aucune concession, avec mes qualités et mes défauts. Mais elle, pourquoi tu l'aimes? Parce que tu as cessé de m'aimer ou parce qu'elle représente ton fantasme absolu de femme idéale?

Va-t-en! Quoi que tu diras, tu me fais de la peine et tu me dégoûtes. Je n'ai jamais mérité d'être trompée. Car quoi que tu veuilles bien croire, tant que nous étions ensemble il n'y a toujours eu que toi dans mon coeur.

Dégage. Laisse-moi pleurer, et assume ton erreur.

Crève.

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